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Colombie
vendredi 25 juin 2021
Juin 2021
L’Action Collective des Objecteurs et Objectrices de Conscience (AOCCO) travaille aux côtés des jeunes et de leurs communautés pour une culture pacifique, apporte un soutien juridique et politique aux objecteurs et aux jeunes qui risquent d’être recrutés et organise des formations à la défense des droits humains et à la prévention de la violence
wri-irg.org
janvier 2021
Brayan Estiven Gonzales objecteur incorporé de force résiste dans la caserne refusant toujours l’uniforme et le port des armes. Il est soutenu par l’Action collective des objecteurs de conscience qui poursuit des actions afin d’obtenir sa libération.
Juin 2020
Brayan Gonzales Blanco , recruté de force, s’est déclaré objecteur. Il est soutenu par l’Action Collective des Objectrices et Objecteurs de Conscience de Colombie.
Janvier 2020
Une loi reconnaît le droit à l’objection mais aucun service alternatif n’a été instauré si bien que les objecteurs ne peuvent être dégagés de leurs obligations de servir.
ebco-beoc org
juin 2017
Diego Blanco a été recruté de force le 10 décembre. S’étant déclaré objecteur le 20 mars il a été agressé et maltraité par ses supérieurs. Bien que le droit à l’objection de conscience soit inscrit dans la constitution il n’est en pratique toujours pas respecté .
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L’Association nationale des objecteurs de conscience s’est déclaré solidaire des objecteurs boliviens et en particulier de Jose Miguel Orfas et Ignacio Orias Calvo
06.2015
L’Association collective des objectrices et objecteurs de conscience a coorganisé un colloque sur l’objection de conscience le 23 avril à l’’université de Medellin
12/2014
L’objecteur Josias Johan Tabares Patino a été arrêté par des militaires le 14 août dans le métro à Medellin, en se rendant au travail. Il a été incorporé de force alors qu’il avait déjà été déclaré inapte au service militaire.
Jonathan David Vargas Becerra a été arrêté à la sortie de l’université de Santander. Recruté de force en mars 2013, il s’est toujours affirmé objecteur de conscience. En juin 2013 il avait obtenu une permission et n’avait pas rejoint la caserne à l’issue de celle-ci. Il est accusé de désertion.
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04/2014
Le 1er novembre 2013 s’est tenu un forum à l’université de Bogota sur le thème : implications juridiques et politiques de l’instauration du droit fondamental à l’objection de conscience.
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Colombie-France : Deux membres de l’Association des objecteurs et objectrices de Colombie ont fait une tournée d’information en Europe. Après la Suède, l’Espagne et l’Autriche, l’Union pacifiste les a accueillis à Paris du 17 au 22 avril. Lors d’une réunion publique et d’une émission de radio, ils ont présenté la situation d’une société militarisée en Colombie, notamment les rafles de jeunes hommes par l’armée. Leur résistance consiste à dénoncer cette situation, et en particulier à faire appliquer le droit à l’objection de conscience. unionpacifiste.org
Décembre 2011
Un séminaire international sur l’application du droit à l’objection de conscience, coorganisé par l’Action collective des objecteurs et objectrices de conscience et l’Internationale des résistants à la guerre, s’est tenu les 27 et 28 octobre à l’Université des Andes à Bogota.
Février 2011
Jose Luis Pena a été arrêté lors d’une rafle (« batida ») le 17 décembre 2009 à Bogota. Sa demande d’être reconnu objecteur de conscience n’a pas été prise en compte. Le 11 janvier 2010, après une première période d’instruction, il a bénéficié d’une permission à l’issue de laquelle il n’a pas regagné la caserne. En tant qu’objecteur il a alors entrepris des démarches légales pour être reconnu. Sans succès. Depuis le 11 novembre 2010 il est détenu pour désertion.
Rappelons que le recrutement de Jose Luis est illégal, tant du point de vue colombien que du point de vue international. En effet le 14 octobre 2009 la Cour constitutionnelle a décidé qu’il existait un droit à l’objection de conscience au service militaire dans la constitution colombienne, cela même si aucune législation ne le régulait, et qu’en conséquence ce droit était immédiatement applicable.
Par ailleurs le Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU déclare dans son Opinion n° 8/2008 (Colombie) que la pratique du recrutement sous forme de raids et le recrutement d’objecteurs de conscience constituent une forme de détention arbitraire
Octobre 2010
Alors qu’il effectuait des achats pour sa famille Juan Diego Agudelo a été contrôlé par des soldats. Comme il ne possédait pas de livret militaire il a été conduit de force à la caserne. Là, il s’est déclaré objecteur de conscience : « Je suis retenu ici contre ma volonté car je ne veux pas effectuer de service militaire. Mes principes moraux m’interdisent de participer à la guerre et je ne veux faire partie d’aucune armée ou force armée ». Il lui a été répondu qu’il n’y avait aucune chance qu’il soit relâché. Le recrutement de Juan Diego est illégal, tant du point de vue colombien que du point de vue international. En effet le 14 octobre 2009 la Cour constitutionnelle a décidé qu’il existait un droit à l’objection de conscience au service militaire dans la constitution colombienne, cela même si aucune législation ne le régulait, et qu’en conséquence ce droit était immédiatement applicable. Par ailleurs le Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU déclare dans son Opinion n° 8/2008 (Colombie) que la pratique du recrutement sous forme de raids et le recrutement d’objecteurs de conscience constituent une forme de détention arbitraire.
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Juin 2008
Des vagues de rafles de jeunes gens ont régulièrement lieu. Ils sont emmenés en camions dans les casernes où leur situation est vérifiée. La plupart d’entre eux sont recrutés de force en toute illégalité.
Alvaro Pena s’est déclaré objecteur et s’est présenté le 12 février au centre de recrutement. Les militaires n’ont tenu aucun compte de ses déclarations et l’ont convoqué le 20 mai afin de régulariser sa situation militaire.
Diego Yesid Basa Rico, autre objecteur, a été illégalement recruté le 23 février. Refusant toute participation à l’armée, il a affirmé ses convictions non-violentes et entamé une grève de la faim le 26 mars pour protester contre son recrutement. Il a été libéré le 14 avril.